Alocasia "amazonica"

Alocasia "amazonica"

Alocasia "amazonica"

Alocasia "amazonica"

Alocasia "amazonica"

Il s’agit d’une plante herbacée monocotylédone à fleurs (angiosperme), vivace sous climat tropical, formant une touffe feuillue érigée, atteignant 0,6 à 1,2 m de hauteur pour une envergure de 0,3 à 0,5 m, et se nourrissant par autotrophie.


Taxonomie

Traditionnellement connue sous le nom d’Alocasia x amazonica, cette plante est d’origine horticole, ne dispose d’aucune autorité botanique et n’a jamais été validement publiée. Contrairement à ce que suggère son nom, elle ne provient pas de la région amazonienne. Alocasia étant un genre strictement asiatique, aucune espèce n’est naturellement présente dans les forêts tropicales d’Amérique. Le nom "amazonica" remonterait aux années 1950, dans une pépinière aujourd’hui disparue de Floride nommée Amazon Nursery, dont le propriétaire, Salvadore Mauro (également facteur), aurait croisé deux espèces — Alocasia longiloba et Alocasia sanderiana — puis nommé l’hybride ainsi obtenu d’après son établissement. Cette plante est considérée comme un hybride artificiel et a longtemps été supposée partager les mêmes parents qu’Alocasia × mortfontanensis, un croisement publié par le botaniste Édouard François André en 1891 dans la Revue Horticole. Ce dernier avait été obtenu en France à Mortefontaine par le jardinier MM Chantrier, à partir d’un croisement entre Alocasia lowii (aujourd’hui considéré comme synonyme d’Alocasia longiloba) et Alocasia sanderiana.

Certains cultivateurs d’aroïdes estiment qu’il n’existe aucune différence visible entre Alocasia x amazonica et Alocasia × mortfontanensis, sinon une taille foliaire plus grande chez le second, différence peut-être imputable à une simple variation naturelle fréquente chez les aroïdes. Depuis 2009, Alocasia x amazonica n’est plus reconnue comme nom valide par les autorités taxonomiques. Le USDA GRIN, qui attribuait autrefois ce nom à André, l’a rétrogradé au statut horticole le 16 novembre 2009 (Alocasia x amazonica hort., nom. inval.). Le World Checklist of Selected Plant Families (Kew Gardens) le considère désormais comme un synonyme horticole non valide d’Alocasia × mortfontanensis André, 1891.

Néanmoins, certains producteurs d’aroïdes comme Steve Lucas considèrent que l’hypothèse de la parenté partagée est erronée. Selon un témoignage de l’aroïdophile John Banta, qui visita la pépinière de Mauro, ce dernier lui aurait confié avoir utilisé Alocasia sanderiana et Alocasia watsoniana comme parents. Banta aurait ensuite reproduit l’hybride avec succès à partir de ces deux plantes, confirmant ainsi les propos de Mauro. Il rapporte également qu’André aurait précisé en 1891 que les parents d’Alocasia × mortfontanensis avaient été attribués à tort à Alocasia x amazonica. Les deux hybrides n’auraient donc pas les mêmes origines génétiques, et seraient en réalité bien distincts. Certains spécialistes pensent qu’il serait pertinent de tenter de recréer expérimentalement Alocasia x amazonica à partir des deux combinaisons parentales supposées.

À noter que le botaniste australien Alistair Hay a autrefois classé Alocasia watsoniana Sander comme simple variante d’Alocasia longiloba Miq., au sein d’un complexe d’espèces difficilement différentiables. Il estime par ailleurs, en correspondance avec Steve Lucas, que l’hybride aurait pu apparaître en Europe dès le XIXe siècle avant d’être redéveloppé en Floride dans les années 1950. Malgré le caractère trompeur de son épithète, il soutient l’idée que le nom ‘Amazonica’ puisse valablement faire référence à la pépinière d’origine et recommande qu’il soit officiellement enregistré comme cultivar (Alocasia ‘Amazonica’) par la International Aroid Society ou l’International Cultivar Registration Authority.

Il s’agit d’une plante herbacée monocotylédone à fleurs (angiosperme), vivace sous climat tropical, formant une touffe feuillue érigée, atteignant 0,6 à 1,2 m de hauteur pour une envergure de 0,3 à 0,5 m, et se nourrissant par autotrophie.


Taxonomie

Traditionnellement connue sous le nom d’Alocasia x amazonica, cette plante est d’origine horticole, ne dispose d’aucune autorité botanique et n’a jamais été validement publiée. Contrairement à ce que suggère son nom, elle ne provient pas de la région amazonienne. Alocasia étant un genre strictement asiatique, aucune espèce n’est naturellement présente dans les forêts tropicales d’Amérique. Le nom "amazonica" remonterait aux années 1950, dans une pépinière aujourd’hui disparue de Floride nommée Amazon Nursery, dont le propriétaire, Salvadore Mauro (également facteur), aurait croisé deux espèces — Alocasia longiloba et Alocasia sanderiana — puis nommé l’hybride ainsi obtenu d’après son établissement. Cette plante est considérée comme un hybride artificiel et a longtemps été supposée partager les mêmes parents qu’Alocasia × mortfontanensis, un croisement publié par le botaniste Édouard François André en 1891 dans la Revue Horticole. Ce dernier avait été obtenu en France à Mortefontaine par le jardinier MM Chantrier, à partir d’un croisement entre Alocasia lowii (aujourd’hui considéré comme synonyme d’Alocasia longiloba) et Alocasia sanderiana.

Certains cultivateurs d’aroïdes estiment qu’il n’existe aucune différence visible entre Alocasia x amazonica et Alocasia × mortfontanensis, sinon une taille foliaire plus grande chez le second, différence peut-être imputable à une simple variation naturelle fréquente chez les aroïdes. Depuis 2009, Alocasia x amazonica n’est plus reconnue comme nom valide par les autorités taxonomiques. Le USDA GRIN, qui attribuait autrefois ce nom à André, l’a rétrogradé au statut horticole le 16 novembre 2009 (Alocasia x amazonica hort., nom. inval.). Le World Checklist of Selected Plant Families (Kew Gardens) le considère désormais comme un synonyme horticole non valide d’Alocasia × mortfontanensis André, 1891.

Néanmoins, certains producteurs d’aroïdes comme Steve Lucas considèrent que l’hypothèse de la parenté partagée est erronée. Selon un témoignage de l’aroïdophile John Banta, qui visita la pépinière de Mauro, ce dernier lui aurait confié avoir utilisé Alocasia sanderiana et Alocasia watsoniana comme parents. Banta aurait ensuite reproduit l’hybride avec succès à partir de ces deux plantes, confirmant ainsi les propos de Mauro. Il rapporte également qu’André aurait précisé en 1891 que les parents d’Alocasia × mortfontanensis avaient été attribués à tort à Alocasia x amazonica. Les deux hybrides n’auraient donc pas les mêmes origines génétiques, et seraient en réalité bien distincts. Certains spécialistes pensent qu’il serait pertinent de tenter de recréer expérimentalement Alocasia x amazonica à partir des deux combinaisons parentales supposées.

À noter que le botaniste australien Alistair Hay a autrefois classé Alocasia watsoniana Sander comme simple variante d’Alocasia longiloba Miq., au sein d’un complexe d’espèces difficilement différentiables. Il estime par ailleurs, en correspondance avec Steve Lucas, que l’hybride aurait pu apparaître en Europe dès le XIXe siècle avant d’être redéveloppé en Floride dans les années 1950. Malgré le caractère trompeur de son épithète, il soutient l’idée que le nom ‘Amazonica’ puisse valablement faire référence à la pépinière d’origine et recommande qu’il soit officiellement enregistré comme cultivar (Alocasia ‘Amazonica’) par la International Aroid Society ou l’International Cultivar Registration Authority.

Vous avez une expérience à partager concernant cette plante ?

© 2025 La serre aux Alocasias. Tous droits réservés.

© 2025 La serre aux Alocasias.

Tous droits réservés.

© 2025 La serre aux Alocasias.

Tous droits réservés.

© 2025 La serre aux Alocasias.

Tous droits réservés.

© 2025 La serre aux Alocasias.

Tous droits réservés.

© 2025 La serre aux Alocasias.

Tous droits réservés.